Communication interne en français
N’importe quelle entreprise au Québec doit s’assurer que la communication interne se fasse en français, car les travailleuses et les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français.
Communication écrite interne
Il importe de spécifier que la communication écrite ne se limite pas à un manuel d’instructions ou d’une procédure d’évacuation! Qu’il s’agisse d’un document électronique ou papier, on parle de documents tels que : des notes techniques, des normes, des procédures de travail, des devis, des formulaires, du matériel didactique, de la convention collective, etc. Mais aussi, on fait référence à l’infolettre de l’entreprise ou encore des affiches dans les locaux.
Les entreprises ont le devoir de fournir des documents en français, mais ceux-ci peuvent aussi être traduits dans d’autres langues. Ce dernier exercice sera apprécié des employé.e.s qui ont été recruté.e.s à l’étranger afin de faciliter leur arrivée dans leurs nouvelles fonctions. Il faut à tout le moins que les documents en français soient au moins équivalents à ceux traduits.
Une question de sécurité
L’usage du français a également sa place quand on parle de santé et de sécurité au travail. En effet, il est primordial que les employé.e.s qui utilisent des équipements de manutention ou de fabrication puissent lire les consignes de sécurité en français. Aussi, prendre la peine de traduire les inscriptions sur les outils des travailleuses et des travailleurs, qui exécutent des gestes répétitifs, évite bien des accidents de travail. Selon bon nombre d’études, ces consignes apposées directement sur l’équipement servent de rappel à ces employé.e.s, car ce sont eux qui sont le plus à risque.
Pour ne rien échapper aux bonnes pratiques du français comme langue du travail, consultez le guide suivant : https://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/entreprises/201610_guide.pdf