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Les bonnes pratiques en français dans les entreprises

Par |2021-11-01T15:30:32-04:0028 octobre 2021|Uncategorized|

Pour développer des pratiques qui mettent en valeur la langue française au bureau, des actions concrètes sont à privilégier. Par exemple, une entreprise québécoise pourrait : adopter une politique linguistique; confier à une ou plusieurs personnes la gestion des questions linguistiques; faire le point sur l’utilisation du français au sein de l’entreprise et élaborer, au besoin, un plan d’action; mesurer la situation de l’utilisation du français à intervalles réguliers et, dernièrement, pérenniser les actions pour l’usage du français au travail. Concentrons-nous sur deux pratiques nommées précédemment.

Adopter une politique linguistique

Quand une entreprise décide d’élaborer une politique linguistique, cela signifie qu’elle souhaite implanter des stratégies qui favorisent l’utilisation de la langue française dans son milieu de travail, et ce, à l’ensemble de l’entreprise. Une stratégie pourrait être de rédiger une règle grammaticale dans l’infolettre hebdomadaire des employés.

Dès la politique lancée, elle sera publiée dans les communications internes. De plus, l’entreprise pourra rendre accessible cette politique linguistique afin que celle-ci soit connue de ses clients, fournisseurs, partenaires ou encore sous-traitants. Évidemment, on s’attend à ce que les dirigeants adhèrent aux principes énoncés dans la politique et qu’ils en montrent l’exemple.

Mesurer la situation de l’utilisation du français à intervalles réguliers

À des moments déterminés dans l’année, une entreprise québécoise pourrait décider d’évaluer les pratiques d’utilisation du français qui respectent la Charte de la langue française dans le milieu de travail. Par exemple, elle pourrait vérifier que le processus d’embauche est adéquat, que l’affichage public répond aux exigences de la Charte, que le matériel informatique est disponible en français pour les employés, etc. Il en revient à l’entreprise de se doter de mesures d’évaluation du français.

Pour mettre en œuvre de bonnes pratiques en matière d’utilisation de la langue française au bureau, la volonté pour le faire doit tout d’abord être initiée par l’entreprise et, aussi, cette dernière doit montrer sa détermination à s’engager dans la pérennisation des actions choisies. Pour en savoir davantage sur les autres pratiques mentionnées plus haut, référez-vous au document suivant : http://languedutravail.org/sites/default/files/bonnes-pratiques-linguistiques-dans-les-entreprises-19-3-2013-complet.pdf

 

 

Communication interne en français

Par |2021-11-01T15:26:32-04:0030 septembre 2021|Uncategorized|

N’importe quelle entreprise au Québec doit s’assurer que la communication interne se fasse en français, car les travailleuses et les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français.

Communication écrite interne

Il importe de spécifier que la communication écrite ne se limite pas à un manuel d’instructions ou d’une procédure d’évacuation! Qu’il s’agisse d’un document électronique ou papier, on parle de documents tels que : des notes techniques, des normes, des procédures de travail, des devis, des formulaires, du matériel didactique, de la convention collective, etc. Mais aussi, on fait référence à l’infolettre de l’entreprise ou encore des affiches dans les locaux.

Les entreprises ont le devoir de fournir des documents en français, mais ceux-ci peuvent aussi être traduits dans d’autres langues. Ce dernier exercice sera apprécié des employé.e.s qui ont été recruté.e.s à l’étranger afin de faciliter leur arrivée dans leurs nouvelles fonctions. Il faut à tout le moins que les documents en français soient au moins équivalents à ceux traduits.

Une question de sécurité

L’usage du français a également sa place quand on parle de santé et de sécurité au travail. En effet, il est primordial que les employé.e.s qui utilisent des équipements de manutention ou de fabrication puissent lire les consignes de sécurité en français. Aussi, prendre la peine de traduire les inscriptions sur les outils des travailleuses et des travailleurs, qui exécutent des gestes répétitifs, évite bien des accidents de travail. Selon bon nombre d’études, ces consignes apposées directement sur l’équipement servent de rappel à ces employé.e.s, car ce sont eux qui sont le plus à risque.

Pour ne rien échapper aux bonnes pratiques du français comme langue du travail, consultez le guide suivant : https://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/entreprises/201610_guide.pdf

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