Recruter en français

Rédiger une offre d’emploi doit se faire en français, en êtes-vous surpris? Cela vous permet de rejoindre une plus grande partie de la population et, donc, de multiplier vos chances de recevoir des candidatures.

Papier ou électronique

Bien entendu, que l’offre d’emploi se trouve dans les journaux ou sur Internet, l’offre doit paraître en français. Vous pouvez accompagner l’offre d’une version traduite dans une ou plusieurs langues, mais la version française doit prendre autant de place que les autres versions. Cela vaut également pour le formulaire de demande d’emploi.

Aide-mémoire : https://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/entreprises/memo-assistant-francisation/publications/fiche-processus-embauche.pdf

À l’embauche

Vous ne pouvez pas exiger à un.e futur.e employé.e de parler une autre langue que le français pour obtenir le poste, à moins que la connaissance de la 2e langue soit une nécessité pour effectuer des tâches quotidiennes. Par exemple, un poste qui demande de communiquer avec des fournisseurs à l’étranger exigerait la connaissance d’une langue étrangère. Toutefois, il faut s’assurer que la personne engagée parle aussi français.

Conseil : Dans l’offre d’emploi, vous pouvez indiquer, dans la description, que la connaissance de l’espagnol, par exemple, est un atout.

Congédier ou rétrograder

À la lumière des informations mentionnées ci-haut, il va de soi qu’un employeur ne peut congédier, rétrograder, mettre à pied ou même déplacer un.e employé.e parce qu’il ou elle ne parle pas d’autres langues que le français, et ce, peu importe la raison qui motiverait l’employeur.

Rappelez-vous qu’au Québec, comme indiqué dans l’article 4 de la Charte de la langue française, les travailleurs et les travailleuses ont le droit d’accomplir les activités liées à leur emploi en français.

Pour consulter la Charte de la langue française, cliquez sur ce lien : https://www.oqlf.gouv.qc.ca/charte/charte/index.html